Dans quelle mesure l’oralité joue-t-elle un rôle dans la vie quotidienne en Afrique de l'Ouest, comment s'exprime-t-elle? L’oralité est-elle en danger? Y a-t-il des développements qui menacent la tradition orale? L'oralité est-elle plus prononcée à la campagne et dans les villages qu'en ville? Y a-t-il des différences ? Et si oui, lesquelles? Existe-t-il des situations de conflit entre l’oralité et l’écriture? Pourquoi y a-t-il moins de bibliothèques sur le continent africain que sur les autres continents? Comment fonctionnent ces bibliothèques et quelles sont leurs tâches? Existe-t-il un concept de bibliothèque africaine? Existe-t-il déjà dans les bibliothèques des formats qui jettent un pont entre l’oralité et l’écriture? Quel rôle les griots et les conteurs peuvent-ils jouer dans les bibliothèques? Lors de la discussion avec les experts Dr. Dao Salif, Taxi conteur, et bien d'autres, ces questions devront être débattues et répondues. A cet effet, la bibliothèque sera remise en question en tant que concept essentiel et colonial de la sauvegarde et du transfert du savoir. En outre, des formes alternatives de conservation et de transfert du savoir seront traitées. Une attention particulière devrait être accordée à l'oralité et à la numérisation. Modératrice : Edwige Dro, écrivaine